MG CALL et IRC à Tarbes
(Aller au début du mouvement)
Arrêt du mouvement
Suite à la rencontre avec Pôle emploi à la préfecture mardi, les salariés de IRC et MG Call jugent que plusieurs avancées ont été obtenues. Réunis en assemblée générale, après les entretiens préalables au licenciement,
ils ont décidé l'arrêt de leur mouvement exemplaire.
Au cours de l'assemblée ils ont élu 4 délégués pour participer à la commission de suivi à la préfecture. Ils auront a garder le contact avec leurs camarades de lutte.
Ils vont maintenant attaquer une nouvelle lutte: trouver des formations et/ou des emplois.
Réunion préfecture du 13 10
Suite à la réunion à la préfecture et à leur AG le personnel avec le soutien de la CGT a publié le communiqué suivant.
Les engagements à l’égard des salariés dévoyés !
HONTEUX ET INACCEPTABLE !
Tant les chiffres officiels des fonds publics engagés dans le désastre MG Call sont édifiants.
Rappelons que le patron avait engagé seulement 1 500 € de sa poche. Le Projet MG Call/IRC aura bénéficié des aides publiques suivantes:
- Aides à la formation pôle emploi : 679 200 €;
- Prise en charge par l’Etat de l’activité partielle (alors qu’il n’y avait aucune activité l’Etat a financé sur la période du 25 février 2015 au 31 mai 2015 ) : 364 267 €.
- l’engagement public des collectivités (Grand Tarbes) sur l’aménagement spécifique du local (160 000 €) et une franchise de loyers sur deux trimestres (20 000 €).
Ce sont donc au total : 1 210 467 € de financements publics (directs ou indirects) qui auront été engloutis dans cette affaire.
Les Salariés de MG CALL et d’IRC en appellent à votre soutien : ce mardi 13 octobre 2015 – 15 h 30 devant la Préfecture à Tarbes.
Lire le tract des salariés.
Signer la pétition pétition en ligne.
HONTEUX !
En effet, le directeur régional de pôle emploi, en l’absence remarquée de toute représentation préfectorale, s’est refusé dans un premier temps à tout engagement de couverture sur douze mois de 23 salariés ne disposant
d’aucun droit à indemnisation une fois le licenciement économique effectué.
Devant la réprobation générale exprimée, le directeur régional a réécrit le protocole en proposant une prise en charge sous la forme du RFPE ( (rémunération des demandeurs d’emploi en formation )
mais qui ne peut en aucun cas satisfaire les salariés concernés, car il prévoit dans certains cas (salariés de moins de 26 ans) une indemnisation allant de 310 à 401 € (Quelle vie pour les victimes du capital avec ça!!!).
1 210 467 € de financements publics (directs ou indirects) qui auront été engloutis dans cette affaire par un patron, pour les salariés chômage et aumône gouvernementale.
La CGT a alerté le député Jean Glavany de la "réponse" inqualifiable apportée aux salariés.
Madame la Ministre va être à nouveau saisi par le secrétaire général de la CGT et les salariés eux-mêmes.
Lire le communiqué des salariés.
Liquidation judiciaire de MG Call et IRC
En l'absence de M. Gueday (le PDG), le tribunal de commerce de Tarbes a prononcé la liquidation judiciaire de MG Call et IRC. Les salariés vont pouvoir tourner la page et préparer leur avenir.
De plus, le versement en octobre de la prime trimestrielle est prise en charge par le fonds de garantie des salaires (AGS).
Dès mardi matin, le liquidateur judiciaire va adresser un courrier à chacun des salariés, pour les convoquer à un entretien préalable à licenciement à compter du 15 octobre. Après quoi, les licenciements seront effectifs
entre le 21 et le 22 octobre.
Le 8 octobre réunion avec Serge Lemaitre, directeur régional du Pôle emploi.
Le personnel MG Call et IRC à la préfecture
Après la réunion en préfecture du 30.09.2015 le personnel a diffusé le communiqué suivant.
Lire le courrier de la Ministre du travail à P. Martinez.
Actions du personnel MG Call et IRC
Lire le communiqué des salariés suite rencontre à pôle emploi.
Les salariés ont participé au rassemblement pour la liberté syndicale le 22 09 devant la mairie de Tarbes.
Les salariés MG Call et IRC s'adressent par lettre ouverte à Mme la ministre du travail.
Philippe Martinez, secrétaire général CGT, interpelle par lettre Mme la ministre.
Redressement judiciaire
MG Call et IRC ont été placés en redressement judiciaire par le tribunal de commerce et un mandataire a été nommé pour permettre le paiement des salaires dans les plus brefs délais.
Une nouvelle audience est prévue le 5 octobre pour, vraisemblablement, prononcer la liquidation judiciaire.
D'autre part un accueil unique est mis en place à destination des salariés de MG call et IRC dans les locaux de l'hôtel d'entreprises "libération". Sur ce site, seront rassemblés des représentants de la CAF, du Conseil Département,
de Pôle emploi, de la mission Locale, du CCAS de Tarbes... avec pour objectif: s'assurer que chaque salarié en difficulté trouve une réponse d'urgence.
Tribunal de Commerce

Le 21 09 le PDG était au tribunal de commerce avec les représentants du personnel victime de ses agissements malhonnêtes.
le jugement devrait être rendu demain 22 09.
Lire le communiqué du 18 09 2015
Voir des photos de la lutte des salariés.
140 salariés, 140 familles
Victimes des agissements d’un patron voyou
En décembre 2014, à grand renfort de publicité et d’encarts dans la presse M.Gueday crée, avec un capital de 1 000 €, le centre d’appel MG CALL.
Dans un bassin d’emploi miné par le chômage de longue durée il fait miroiter la création de 350 emplois.
Il en appelle, comme il devient désormais coutumier dans les logiques patronales, aux aides publiques sous toutes leurs formes (Grand Tarbes pour l’immobilier à hauteur de 500 000 €, exonérations de cotisations patronales,
mobilisation des fonds de la formation professionnelle,...).
Pouvoirs publics et élus locaux se sont mobilisés pour être des "facilitateurs" du projet.
La direction de pôle emploi ne tarit pas d’effort pour "alimenter" l’entreprise en salariés (le plus souvent en fin de droits).
Voilà pour la vitrine de l’entreprise, le quotidien des salariés sera dès le premier jour une suite de brimades, vexations, insultes, harcèlements, licenciements abusifs et au bout du compte des promesses d’activité et
de marché jamais concrétisées.
En septembre, le patron ne verse pas les salaires du mois d’août (l’immense majorité des salariés étant payés au SMIC) et ne reverse pas les cotisations salariales à l‘URSSAF.
Le mépris est à son comble lorsque l’on sait que des salariés devaient embaucher à compter du 22 septembre et que M.Gueday laissait encore miroiter des marchés fictifs dimanche 13 septembre,
devant les salariés qui occupaient les locaux de l’entreprise et les élus du grand Tarbes
- La réalité, c’est une entreprise jugée devant le tribunal de commerce le lundi 21 septembre (?).
- La réalité, ce sont des salariés et des familles entières dans la difficulté (coupures de courant, rejet de chèques, impossibilité de payer les loyers, les emprunts, les cantines scolaires …).
Au moment où ces lignes sont écrites, nous ne connaissons pas le dénouement mais nous pensons que cette entreprise sera liquidée et les salariés "sur la paille".
La CGT, dans cette entreprise sans représentation syndicale, a apporté un soutien, très apprécié, tant pour les questions de droits du travail que d’intendance (livraison de repas) et continuera de suivre ce dossier et organiser la
solidarité autour du personnel.
Des photos ICI
Lire le communiqué CGT du 15 09 2015
Lire le communiqué des salariés du 17 09 2015
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